top of page

Une Vie Sous Cloche : suite...

Se retrouver dans le vide et entrevoir l’espoir


Le confinement a été une rupture brutale. Comme si le monde entier avait appuyé sur "pause", nous laissant seuls face à nous-mêmes. Plus de bruits de circulation, plus de rendez-vous à honorer, plus d’urgences du quotidien. Juste ce vide. Un vide étrange, d’abord oppressant, puis peu à peu habité. Car derrière cette pause imposée, il y avait un espace. Un espace pour la réflexion, pour sonder ses propres pensées sans distraction. Un espace pour faire tout ce que nous remettons au lendemain.


Je me suis retrouvée à observer le moindre détail du quotidien : la lumière qui change au fil des heures, les sons qui se raréfient, les gestes mécaniques qui prennent une autre dimension. Puis, il y avait l’attente. Celle des nouvelles du monde extérieur, celle des chiffres qui, chaque jour, dictaient mon humeur. L’angoisse face aux pertes, la crainte d’un futur incertain. Et pourtant, au milieu de cette tempête d’incertitudes, de petites lueurs. Les applaudissements à 20h, les gestes de solidarité, les conversations qui s’étiraient plus longtemps qu’avant, comme si l’éloignement physique avait renforcé les liens invisibles.


J’ai compris alors que dans cet isolement, il y avait aussi une opportunité : celle de redéfinir nos priorités, de repenser notre rapport au temps, à nous-mêmes, aux autres. Ce journal est né de cette oscillation entre la peur et la lumière, entre l’angoisse et la gratitude.


Et vous, qu’avez-vous découvert dans ce grand silence ?


Patricia RICORDEL, exploratrice du confinement

Yorumlar

Yorumlar Yüklenemedi
Teknik bir sorun oluştu. Yeniden bağlanmayı veya sayfayı yenilemeyi deneyin.
bottom of page