MON ANGE
Dernière mise à jour : 19 août 2020
—Hélène ! Attends-moi ma puce ! criai-je à bout de souffle.
Je cours, sans pouvoir m’arrêter, sans réellement avancer, comme perdu dans le temps. La distance qui me sépare d’elle semble interminable, irréaliste. J’ai beau l’appeler, la supplier de s’arrêter, de m’attendre, on dirait qu’elle ne peut pas, qu’elle ne veut pas. Enfin, j’arrive à me stopper, essouffler, le cœur tambourinant excessivement dans ma poitrine. L’impression d’être loin d’elle et si près me perturbe. Cependant, j’arrive à profiter du spectacle que m’offre son corps. De dos, mon épouse est sublime. Sa robe blanche en dentelle épouse parfaitement son corps comme elle a épousé le mien. La longue traîne ne l’empêche en rien dans ses mouvements, fluides et léger