Sortir le sapin, c’est comme ouvrir un livre de souvenirs où chaque page raconte une histoire de Noël. C’est un rituel chargé d’émotions, où chaque branche époussetée renvoie à un pan de mon enfance.
Chaque année, le même rituel se répète : dénicher la boîte, et en soulever le couvercle. Une bouffée de nostalgie m’envahit. Ce moment évoque des jours heureux, des éclats de rire et une fébrilité insouciante. Je pars à la conquête de cette joie pure, celle qui semble s’évanouir au fil des ans, mais qui demeure intacte au moment où je libère mon arbre de Noël de son refuge poussiéreux. C’est un rituel chargé d’émotions, un retour vers cette époque où l’excitation des fêtes était palpable. Je me souviens de mon père revenant à la maison avec un sapin dont la cime touchait le plafond ! Cela faisait toujours râler ma mère qui finissait par en rire en voyant les yeux émerveillés de ses bambins.
Redonner vie à cet arbre (aujourd’hui en plastique fabriqué à Taiwan que j’ai surnommé Woody et que je conserve depuis plus de trente ans), c’est comme redécouvrir un vieux compagnon de jeu. Les décorations ressemblent à des trésors retrouvés.
Ce rendez-vous annuel avec Woody, c’est une invitation à rejoindre l’âge tendre, à revivre l’émerveillement et la joie pure que Noël peut apporter. Chaque année, je m’efforce de capturer cette félicité, de reconquérir cette sensation d’enchantement qui accompagne l’arrivée de cet arbre de fête. C’est un voyage dans le temps, une quête pour renouer avec cette joie simple et inconditionnelle qui tend à s’effacer, mais qui revient fidèlement chaque fois que je libère Woody de son carton.
Woody, cher Woody, tu incarnes cette part d’innocence qui sommeille en moi. Tu es le gardien de ces instants où le bonheur se mesurait en cadeaux surprises, en chocolats dégustés devant un feu crépitant et où tout semblait possible.
Et vous, comment vivez-vous le retour de votre sapin de Noël ?
Quels souvenirs, quels moments magiques, quelles histoires féériques, ou toutes autres réalités vous évoque-t-il ?